Ces appâts anti-rongeurs peuvent affecter les espèces non ciblées de deux manières : par empoisonnement primaire, lorsque ces espèces consomment directement l’appât, ou par toxicité secondaire, lorsqu’elles ingèrent des rongeurs contaminés. 

C’est notamment le cas de l’hérisson, exposé à un danger insidieux en se nourrissant de mollusques tels que les limaces et les escargots. Ces proies, qui consomment des appâts rodenticides, sont elles-mêmes insensibles à ces produits. Cependant, lorsqu’un hérisson se nourrit de ces mollusques contaminés, il accumule dans son foie des anticoagulants jusqu’à une quantité mortelle de toxines.